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Pétition des résidents du secteur sud du boulevard Sacré-Coeur

Le ministère des Transports va rencontrer les résidents

Denis Hudon
Le 02 octobre 2024 — Modifié à 15 h 48 min le 02 octobre 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Ville de Saint-Félicien donne suite au dépôt récemment d’une pétition émanant d’une trentaine de résidents du secteur sud du boulevard Sacré-Cœur. Ceux-ci expriment leurs craintes quant au trafic routier qui augmente et la vitesse excessive dans leur quartier. La Ville et le ministère des Transports ont convenu de tenir une rencontre publique prochainement pour discuter de la question.

« Nous avons transféré cette pétition au Ministère et il a été convenu de rencontrer les signataires incessamment », a indiqué le maire Luc Gibbons à la séance d'hier soir.

Dès que la date de l’audition sera connue, les citoyens concernés en seront avisés.

Rappelons que dans la pétition, les citoyens font part de plusieurs considérations et demandent à la Ville de fermer la section de l’entrée sud, comme cela était prévu initialement. Les signataires demandent aussi à la ministre Geneviève Guilbault un moratoire sur le projet de carrefour giratoire dans ce secteur.

Développement industriel

La Ville a par ailleurs aussi octroyé un contrat de 2,7 M$ à Excavation Unibec pour la réalisation de travaux de développement industriel sur la rue des Bâtisseurs. Une quinzaine de terrains avec services seront ainsi disponibles pour les entreprises intéressées à s’y installer. Les travaux devraient s’échelonner jusqu’au printemps.

Saint-Félicien devra allonger un montant de 116 000 $ à la dépense de l'ordre de 300 000 $ initialement prévue pour reconstruire deux ponceaux au rang Simple Sud, et ce, en raison de nouvelles normes environnementales. La facture totale dépassera ainsi les 400 000 $.

C’est le ministère fédéral des Pêches et Océans (MPO) qui exige que les ponceaux fassent le double de leur superficie actuelle. Le MPO évoque la nécessité d’assurer un meilleur libre passage des poissons. La Ville admet que la facture est salée, mais qu’elle n’a pas le choix de se conformer.

Le conseiller municipal Alexandre Paradis n’a pu s’empêcher de lancer une boutade, affirmant que c’était sans doute parce que « les poissons étaient plus gros ».

 

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