Économie

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Un autre lendemain de veille difficile

La Distillerie Beemer se place sur la Loi sur les arrangements avec les créanciers

Jean Tremblay
Le 30 septembre 2024 — Modifié à 14 h 12 min le 30 septembre 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Moins d’un mois après s’être vu retirer son permis de distillateur par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ), la Distillerie Beemer se place sur la Loi sur les arrangements avec les créanciers.

Cette décision de la RACJ a entraîné la mise sous scellé des boissons alcooliques qui se retrouvent dans la boutique.

Dans un communiqué émis lundi on apprend que cette fois-ci la Distillerie Beemer se voit dans l’obligation d’entreprendre des démarches juridiques pour se placer à l’abri de ses créanciers et pouvoir s’entendre avec eux et restructurer ses activités.

« Ces démarches surviennent à la suite de la suspension de son permis de distillateur par la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec le 9 septembre dernier. L’entreprise tient à mentionner que cela n’affecte en rien ses opérations courantes.

Un déménagement difficile

C’est principalement le déménagement de la microbrasserie dans les locaux de la distillerie ainsi que l’agrandissement de la bâtisse pour se conformer à la réglementation qui a mené l’entreprise à cette situation.

« La Distillerie Beemer tient à mentionner à ses partenaires, ses fournisseurs et surtout à sa fidèle clientèle qu’elle mettra tous les efforts nécessaires pour poursuivre le travail et assurer l’avenir de l’entreprise. Il n’est pas question de fermer les portes de la distillerie et plusieurs options seront analysées par l’équipe de Beemer et ses partenaires. »

 

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