Lors du dernier conseil municipal, le maire de Roberval, Serge Bergeron, a déposé les états financiers de 2024, qui se soldent par un surplus de 1,2 M$.
Un coussin qui permettra, selon le maire, de dégager une marge de manœuvre intéressante, entre autres, pour créer des réserves afin de réaliser des travaux qui reviennent de façon récurrente.
« Par exemple, en 2024, nous avons affecté de l’argent pour les étangs. Chaque deux ans on doit procéder à la vidange de ces étangs. Nous avions également prévu de l’argent pour la tenue des élections municipales qui auront lieu cet automne, la réfection des bâtiments, la voirie municipale, les mesures d’urgence ainsi que l’entretien et le développement de l’aéroport. On évite ainsi de devoir payer un gros montant lorsqu’on doit procéder », explique Serge Bergeron.
Il explique aussi que ces sommes qui sont affectées grâce au surplus permettent de créer des réserves et ne pas avoir à faire face à des sorties de fonds importantes au moment opportun.
Dette municipale
En 2021, lorsque le nouveau conseil est entré en fonction, Roberval affichait une dette de 24,7 M$ comparativement à 28,6 M$ à la fin de 2024.
Le maire cite quelques exemples qui ont obligé la Ville, au cours de la dernière année,
à procéder à des règlements d’emprunt : « Nous avons fait l’achat d’un camion dix roues de 483 000$ et deux génératrices pour 365 000$. S’ajoutent la réfection de la rue Scott qui a coûté 349 000$, le développement domiciliaire Marcel-Leblanc 304 000$, le camion échelle à 634 000$, la réparation de la mairie qui a coûté 1,4 M$, la modélisation des réseaux 265 000$, le développement domiciliaire Gabrielle-Roy 233 000$, les égouts pluviaux 192 000$, les honoraires professionnels pour divers projets totalisent 523 000$, stabilisation des berges 436 000$ et des travaux d’infrastructure divers 520 000$. »
« Tout ce que je viens de nommer ne sont pas des projets politiques, mais plutôt des travaux d’infrastructures obligatoires et des achats d’équipements qui ne fonctionnaient plus. Si ces travaux de prévention n’avaient pas été réalisés, il est possible qu’on aurait été aux prises avec des problématiques plus importantes. »
Moyenne provinciale
Le maire est toutefois d’avis que la dette municipale, qui a augmenté depuis 2022, se situe dans la moyenne provinciale pour des municipalités de même taille.
« Évidemment nous avons fait face à l’augmentation des coûts de construction et des taux d’intérêt ainsi que la désuétude de certains équipements. En moyenne, chaque année, Roberval rembourse sa dette d’environ 1,2 M$. Par contre il faut être prudent. Lors de la conception du prochain budget, nous aurons à l’œil cette tendance pour tenter de la restreindre. Tout en étant proactifs sur les réparations à faire et autres, on devra diminuer la cadence », conclut-il.