Culture

Temps de lecture : 1 min 44 s

Un 10e roman pour l’auteur originaire de Saint-Félicien

Steve Laflamme publie La Mémoire du labyrinthe

Jean Tremblay
Le 10 avril 2025 — Modifié à 09 h 10 min le 10 avril 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Steve Laflamme, originaire de Saint-Félicien et professeur de français au Cégep de Sainte-Foy, vient de lancer un nouveau thriller intitulé La Mémoire du labyrinthe, publié aux éditions Libre Expression. Il s'agit du troisième volet de la série Frédérique Santinelli & Guillaume Volta et un 10e roman pour l’auteur, dont le premier a été mis en vente en 2017.

On peut retrouver son dernier ouvrage de 410 pages, dans toutes les librairies du Québec.
« Santinelli incarne une professeure de littérature de l’Université Laval à Québec et Volta occupe un poste de policier à la Sûreté du Québec. On les retrouve ensemble depuis le début de la série », explique l’auteur.

« Dans ce nouveau volume, on raconte l’histoire d’une veuve qui est incapable de se remettre de la mort de son époux décédé des suites d’un accident de la route. Son défunt mari était un grand amateur de l’écrivain argentin Borges qui parle beaucoup, dans ses livres, d’un labyrinthe. Elle décide donc de lui rendre hommage en lui en construisant un. Pour réaliser le labyrinthe, elle demande l’aide de Santinelli. »

Un trou noir

Dans le roman on se rend compte, assez rapidement, que ce n’est pas en construisant un labyrinthe que Santinelli va être impliqué. Elle devra retrouver, dans le labyrinthe, quelque chose que la veuve a enlevé d’un cadavre.

« En parallèle, depuis le début de la série, on apprend à connaître l’histoire de Frédérique Santinelli. Ses 18 premières années de vie sont un trou noir. Elle s’est fait effacer la mémoire à la suite d’un traumatisme qu’elle a subi durant son enfance. Dans ce troisième tome, elle va apprendre la réalité sur ce qui lui est arrivé dans son passé. »

Deuil difficile

L’histoire place en avant plan le deuil et de la difficulté que l’on a de se détacher des personnes que l’on aime. « Ce n’est pas tout le monde qui a la même facilité d’adaptation. Parfois le deuil nous fait agir, de façon extrême. Dans La Mémoire du labyrinthe, l’épouse qui a perdu son mari va avoir recours à l’Intelligence Artificielle (IA) pour continuer à parler au défunt. Après avoir inscrit des informations de base et avec l’aide d’un hologramme, elle peut avoir, à partir de son ordinateur, des discussions avec son mari. »

« En résumé, je voulais, avec ce livre, placer en relief le deuil. Certains passent à travers facilement ce qui n’est pas le cas de la veuve. Elle constate qu’elle devient comme une criminelle en constatant qu’elle a fait quelque chose de grave », conclut-il.
 

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