La hockeyeuse Stéphanie Lalancette est championne canadienne. Le 27 mars dernier, elle et son équipe, Les Stingers de l’Université Concordia, ont remporté le championnat canadien de hockey féminin U Sports au compte de 4-0 face aux Lakers de l’Université Nipissing. L’athlète originaire de Saint-Félicien a d’ailleurs été nommée joueuse par excellence du championnat.
Quelques jours après cette grande victoire, Stéphanie Lalancette était encore pleine d’émotions.
« C’était ma dernière année et mes derniers matchs sur le circuit universitaire. C’est beaucoup d’émotions, un mélange de fierté, d’épuisement, et de tristesse. Mais je suis vraiment heureuse de ce que nous avons accompli », indique-t-elle.
Une finale haute en émotions
Au lancement du championnat canadien, l’équipe des Stingers était la favorite pour tout rafler, en raison de la saison qu’elle a connue.
Malgré un tournoi sans-faute jusqu’à la finale, la formation dirigée par Julie Chu a débuté le dernier match sur les talons.
« On n’a pas connu une bonne première période, il y avait beaucoup de stress. Mais on s’est parlé au premier entracte et on est revenu fort en deuxième. »
Les Stingers ont inscrit le premier but du match à la fin du deuxième 20. En troisième période, Concordia a inscrit trois autres buts, dont deux par Stéphanie Lalancette.
« Il faut vraiment souligner le travail de notre gardienne, Alice Philbert, qui a été incroyable. Je suis vraiment heureuse d’avoir vécu tout ça avec ce groupe de filles là. »
Joueuse par excellence
Ç’a été une surprise pour Lalancette de remporter le titre de joueuse par excellence du championnat canadien.
« Sur la glace, on n’entendait pas bien ce qui se disait au micro. J’ai su seulement un peu plus tard, ce qu’était ce prix et ça m’a surpris ! Je suis très reconnaissante, mais c’est un travail d’équipe, mes coéquipières y sont pour beaucoup. »
La porte demeure ouverte
Il s’agissait possiblement de la dernière saison de hockey pour Stéphanie Lalancette.
« Je ne pouvais pas mieux demander pour finir ma carrière. On a connu toute une saison, et on est allé chercher le titre canadien », raconte celle qui a terminé 3e pointeuse de la saison sur le circuit de la RSEQ, avec une récolte de 7 buts et 14 passes en 15 matchs.
Mais avec le retour possible d’une ligue professionnelle féminine, elle ne aucune porte.
« Ça va dépendre de ce que la ligue a à offrir. Les filles doivent souvent continuer de travailler 30-40h par semaine, s’entrainer tard le soir et voyager pour les matchs la fin de semaine. J’attends de voir si les conditions vont être bonnes avant de prendre une décision. Pour le moment, j’ai besoin de repos et de terminer mes études. »