« Ils ont le droit d’être en désaccord avec ce projet. Ce n’est pas la première fois qu’on doit composer avec de l’opposition, mais ça revient aux gens d’Hydro-Québec que de rencontrer la population et de discuter avec elle des tenants et aboutissants de construction d’éoliennes dans le secteur. »
Ghislain Laprise rappelle que « la majorité des passants à Saint-Gédéon trouvent que c’est beau de voir les éoliennes, lorsqu’on les observe en bordure de la route régionale ».
« Personne à La Doré n’est venu me voir pour me dire que le projet était inacceptable. Il y en a peut-être qui sont contre, mais c’est sûrement la minorité », croit-il.
Non visibles de La Doré
« Chez nous à La Doré, on ne les verra pas. Elles vont être de 30 à 40 kilomètres de la municipalité. Nous, quand on se dirige en direction de Saint-Félicien, on voit des pylônes pour le transport de l’hydroélectricité, partout. Il y en a dans le Rang Simple, le Rang Double et près du Zoo sauvage jusqu’à la centrale de Saint-Félicien. Personne ou presque n’a contesté l’aménagement de ces tours qui sont pourtant très visibles », explique le maire de La Doré.
« Lorsqu’on se construit une maison, on a besoin d’électricité, et pour en avoir, il faut en produire soit avec des barrages ou des éoliennes. Sans oublier que l’électrification des transports augmente la demande en électricité », fait-il valoir.
Retombées économiques
Il trouve malheureux qu’au Québec, la majorité des projets, peu importe leur nature, doivent faire face à de l’opposition.
« En plus, on ne veut plus que l’on chauffe au bois. Ça prend donc plus d’électricité pour remplacer ce chauffage alternatif. Et nous avons la possibilité ici, dans notre secteur, si le projet se réalise, de bénéficier de retombées économiques importantes », conclut-il.