ÉLECTIONS

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Le Bloc québécois dénonce l’absence d’engagement des libéraux et des conservateurs

Le 21 avril 2025 — Modifié à 13 h 06 min le 21 avril 2025
Par Denis Villeneuve

À une semaine du vote de l’élection fédérale, les candidats du Bloc québécois (BQ) dans la région, Alexis Brunelle-Duceppe, Marc St-Hilaire et Mario Simard, dénoncent l’absence de propositions de leurs adversaires libéraux et conservateurs sur le plan régional.

Les trois candidats ont tenu une conférence de presse lundi matin au local électoral du candidat St-Hilaire dans Chicoutimi afin de dénoncer le vide auxquels doivent faire face les électeurs dans le choix qu’ils auront à faire.

Lors de son allocution, M. St-Hilaire affirme que c’est le silence radio chez les libéraux autant que chez les conservateurs tant en ce qui a trait à un bilan de mandat attendu chez Richard Martel que pour le candidat libéral, Stéphane Proulx, qui n’a rien à offrir de substantiel sur les enjeux régionaux. « Richard Martel a fait deux campagnes sur la Loi 21 (Port des signes religieux). On aimerait ça savoir ce qu’il pense sur d’autres dossiers comme la gestion de l’offre. Va-t-il aller contre la position de son chef ? M. Proulx, on aimerait ça l’entendre parler d’aluminium. Il est important pour les électeurs de savoir de quoi se chauffent les candidats », mentionne-t-il.

M. Brunelle-Duceppe affirme que des candidats des formations politiques adverses ont été désignés à mi-campagne et dans certains cas n’habitent pas la région, ce qui constitue, selon lui, un manque de respect. « Ce que j’entends, c’est que ces candidats vont défendre, ce sont les dossiers de l’Ontario et de l’Alberta. Ils font référence uniquement au programme national de leur parti. Il faut avoir des positions honnêtes à Ottawa pour bien représenter les gens de la région à Ottawa ».

Pour ce qui est de Mario Simard, ce dernier en rajoute en déclarant que le seul événement auquel a participé Richard Martel a été de faire un bilan de mi-campagne pour affirmer que son chef Pierre Poilievre est passé au Saguenay-Lac-Saint-Jean quatre fois et qu’ « ils veulent intervenir pour empêcher l’adoption du décret sur le caribou forestier, un dossier déjà réglé. Nos adversaires ne font pas le travail de faire des propositions ».

Interrogés sur les déclarations du chef Yves-François Blanchet à l’effet que le prochain gouvernement serait d’allégeance libérale, M. Simard affirme que ce sont les Ontariens et les Britano-colombiens qui ont décidé que ce serait libéral ou conservateur. « On dit aux Québécois qu’ils ont la capacité de voter autrement que pour le PC ou le PLC. Vous avez le choix du BQ si vous voulez que vos priorités soient défendues à Ottawa ».

M. Brunelle-Duceppe s’en est pris à son adversaire libéral, Denis Lemieux, qui, comme député de Chicoutimi de 2015-2017, s’est levé en chambre seulement quatre fois sans défendre les gens de son comté avant de démissionner.

À quelques jours de l’élection, les candidats bloquistes se sont montrés ouverts à participer à la tenue d’un Sommet sur la forêt, tel que réclamé par le Syndicat régional des Métallos tout en rappelant qu’ils ont déjà tenu dans le passé des discussions avec les dirigeants des scieries, en organisant un colloque à Trois-Rivières et en ayant financé une étude réalisée par la firme Del Degan.

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