Jeudi, 26 décembre 2024

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On dénombre 22 itinérants visibles à Roberval

On affiche souvent complet à la maison des sans-abris

Jean Tremblay
Le 04 avril 2024 — Modifié à 13 h 32 min le 04 avril 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

La maison des sans-abris, qui compte 12 lits, affiche plusieurs soirs complets. Instauré à la fin de 2023, ce service permet à plus de la moitié des 22 itinérants visibles de bénéficier d’un peu de réconfort.

« Ce refuge a permis de diminuer de beaucoup le nombre de sans-abris visibles. C’est beaucoup moins répandu qu’avant l’ouverture de cette maison. Par contre, il y a des gens qui refusent d’y aller. Ils préfèrent dormir dans des entrées de places d’affaires », explique le maire Serge Bergeron.

Il ajoute : « Certains n’y vont pas par crainte d’être identifiés. Il faut se rappeler que les chambres de la maison des sans-abris comprennent quatre lits. Ce ne sont pas des chambres individuelles. Ils ont, parfois, de la difficulté à vivre en société. »

Le maire rappelle que le dernier dénombrement à Roberval, réalisé l’automne dernier, a permis de constater que 22 itinérants visibles vivent dans les rues de Roberval.

« Il y a également un certain nombre d’itinérants non visibles qui n’ont pas de logis. Ils vivent chez la parenté, des connaissances ou des amis. »

Plus qu’un lit

En plus de servir d’endroit pour passer la nuit et prendre un repas, les usagers bénéficient de services professionnels communautaires afin de tenter de rendre cette clientèle plus fonctionnelle.

« Le but n’est pas seulement de les loger et les nourrir. Les intervenants les accompagnent pour développer leur autonomie fonctionnelle, voire même d’obtenir un appartement supervisé et encadré par des ressources. Ce qui permet à ces gens, par la suite, de sortir de la rue, de bénéficier de leur propre appartement et de travailler », ajoute-t-il.

Ouvert en même temps que celui d’Alma, le refuge des sans-abris de Roberval est davantage occupé.

« Même si la population est plus importante, les statistiques du nombre de nuitées sont vraiment différentes. Ici, à Roberval, on y voit, de façon régulière, beaucoup d’autochtones qui proviennent d’Obedjiwan et qui n’ont pas d’endroit pour se loger. Somme toute, ce refuge répond aux besoins du milieu », conclut le maire Bergeron.

 

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