La marina de Saint-Prime doit composer avec un problème croissant de plantes envahissantes. Si la tendance se maintient, les plaisanciers de la marina verront, près de leur embarcation, de plus en plus de quenouilles et de myriophylle en épis, une espèce exotique envahissante.

Ces deux plantes sont en croissance soutenue depuis quelques années près des quais de l’endroit. En prime, elles attirent en grand nombre les canards qui raffolent du myriophylle.

« De plus, on voit de plus en plus autour des quenouilles les excréments de ces oiseaux aquatiques », souligne Rachel Lamontagne, capitaine des quais à la marina Saint-Prime.

Importé de l’extérieur

« À maturité, les quenouilles mesurent cinq pieds. Et depuis 2013, le ministère nous interdit de les enlever. Si ça continue, la marina va devenir un marécage. »

La capitaine des quais ajoute que le myriophylle à épis est arrivé à Saint-Prime il y a environ deux ans.

« Ces plantes s’enroulent dans les hélices des bateaux. L’an dernier, il y en avait tellement qu’il fallait en ramasser au râteau. On pense que le myriophylle à épis a été implanté par des embarcations qui provenaient de l’extérieur de la région. »

C’est pour cette raison qu’on désire ajouter, dans toutes les marinas du lac Saint-Jean, des stations de lavage des bateaux.

« Ça deviendra obligatoire pour les touristes de laver leur bateau », conclut Rachel Lamontagne.