Jeudi, 26 décembre 2024

Économie

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Usinage SPS de Dolbeau-Mistassini

Investir dans la formation : Un pari gagnant-gagnant

Denis Hudon
Le 06 décembre 2023 — Modifié à 15 h 30 min le 06 décembre 2023
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Usinage SPS qui a vu le jour en 2007 est en pleine expansion. L’entreprise spécialisée en usinage conventionnel et numérique a déménagé et agrandi ses installations en octobre 2018, justement pour soutenir cette croissance. De nombreux employés ont rejoint les équipes déjà en place et de nouveaux postes de travail ont été créés. Une bonne formation des employés est indispensable au bon fonctionnement et à la pérennité de l’entreprise.

De petit atelier à l’origine, Usinage SPS est passé aujourd’hui à plus d’une vingtaine de travailleurs dont les heures sont partagées presque également entre temps complet et temps partiel.

« La formation de nos employés est capitale. C’est encore plus vrai quand on doit faire appel à toujours plus de main-d’œuvre. Pour bien se positionner et prendre notre part de marché, il faut que nos employés soient bien formés », explique Manon Comtois, directrice administrative et associée à Usinage SPS.

L’entreprise sise sur la rue François Tremblay à Dolbeau-Mistassini participe notamment au programme en alternance travail-étude du Centre de formation professionnelle (CFP) d’Alma (DEP en usinage). Un programme en phase avec les réalités du marché du travail, particulièrement avec les nouvelles technologies. Il s’agit d’une formation pour devenir machiniste et réalisée en partie en milieu de travail et rémunérée. Usinage SPS mise également sur son programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT).

Semer et ensuite récolter
« On espère toujours que plus de jeunes s’inscrivent aux formations. On sème ici et là et après on espère récolter. Avec l’alternance travail-études, les jeunes peuvent mieux s’imprégner dans leur milieu. On a engagé des jeunes qui sont issus de notre MRC. C’est plus difficile de recruter des candidats qui proviennent d’ailleurs dans la région, mais on travaille fort pour faciliter l’intégration de celles et ceux qui veulent tenter l’expérience chez nous. Le défi géographique pour le Haut du Lac est bien réel », poursuit Manon Comtois.

La rareté de main-d’œuvre s’ajoute aux défis d’une entreprise comme Usinage SPS qui est à la recherche de travailleurs dans divers domaines : machiniste conventionnel et à commande numérique, soudeur, dessinateur, chargé de projets.

L’entreprise dolmissoise regarde aussi du côté de la main-d’œuvre internationale pour répondre à ses besoins.

Investir dans le capital humain
« La formation, la santé et la sécurité au travail, c’est super important. Le capital humain, c’est sur quoi on mise le plus », lance Mario Saint-Pierre, directeur général et associé. L’intégrité, l’agilité (être capable de se tourner sur un 10 cents, comme dit Manon Comtois), la bienveillance, l’entraide, l’esprit d’équipe, ce sont les grandes valeurs d’Usinage SPS.

« La valorisation de l’humain, on y tient. Ici, les plus vieux n’hésitent jamais à apporter leur aide aux plus jeunes, à transmettre des compétences. L’entreprise, c’est une équipe, ce sont nos employés », conclut Manon Comtois.
 

Le Cahier EntrePreneurs est une initiative de Trium Médias, en collaboration avec le journal Les Affaires. Dans les éditions trimestrielles se trouvent des articles touchant directement les enjeux et défis du monde des affaires.

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