Le prolifique auteur Steve Laflamme publie une autre aventure policière mettant en vedette le duo d’enquêteurs Frédérique Santinelli et Guillaume Volta, dans le roman Vingt-trois jours de haine. Il s’agit de la suite de son précédent polar sorti l’an dernier Les Agneaux de l’Aube, toujours aux éditions Libre Expression.
Originaire de Saint-Félicien, Steve Laflamme offre un nouvelle fois une brique de plus de 400 pages, ce qui devrait rassasier ses plus fidèles lectrices et lecteurs. Steve Laflamme n’est pas du genre à prendre une longue pause entre deux projets d’écriture.
« Je n’aime pas attendre trop longtemps après avoir terminé un livre avant de me lancer dans le suivant. Ça me motive, surtout si c’est pour donner une suite à un roman ».
Dans ce dernier polar, l’auteur ne ménage pas les intrigues ni les détails de scènes d’horreur.
Voici un résumé du récit mettant en avant-scène Frédérique Santinelli, professeure de littérature qui collabore régulièrement avec la police, et Guillaume Volta, un lieutenant-détective.
« Un an et demi s’est écoulé depuis les Meurtres de l’Aube. Frédérique Santinelli est toujours aux prises avec les séquelles psychologiques que cette enquête lui a laissées. Et voilà qu’elle reçoit un livre mystérieux, dédicacé et anonyme, sous la forme d’un manuel d’instructions pour faire souffrir sa femme. Entre les lignes, Santinelli y décèle un code caché… Elle fait appel au policier Guillaume Volta. Pour tenter de démêler tout ça, tous deux se lancent dans une enquête inspirée par les révélations de ce livre effrayant. »
Masculinité toxique
« Le livre est sur le thème de la masculinité toxique. J’observe autour ce qui se passe et la violence est malheureusement présente. Je la dénonce. Ce sont des instincts primitifs qu’on doit abandonner. Je m’inspire un peu de tout et j’en fais des romans », explique Steve Laflamme.
L’inspiration lui vient assez facilement, reconnait le principal intéressé. Étant un grand consommateur de séries télé, le genre polar ou policier le passionne.
« Je suis chanceux de ce côté-là, je suis rarement en manque d’idées. Il faut avoir une bonne discipline, par exemple. J’essaie d’écrire une moyenne de 1 000 mots par jour. Généralement, j’écris pendant deux heures et idéalement en fin d’après-midi. C’est à ce moment que je me sens le mieux pour écrire ».
Preuve que ça bouillonne toujours dans son cerveau, il pense pouvoir écrire encore au moins quatre ou cinq autres livres pour la suite du duo Santinelli-Volta.
« Je ne sais pas si ce roman est mon meilleur, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à l’écrire et je suis très content du résultat. Surtout que j’avais l’idée de ce roman dans ma tête depuis très longtemps. J’espère, chaque fois que j’écris un livre, qu’il sera au moins aussi bon que le précédent ».