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Un nouveau diacre

Une église bondée pour l’ordination diaconale de Pascal Coudé

Jean Tremblay
Le 06 février 2025 — Modifié à 13 h 09 min le 06 février 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Présidée par Mgr René Guay, évêque du diocèse de Chicoutimi, l’ordination diaconale de Pascal Coudé de Saint-Prime s’est déroulée, samedi dernier, dans une église pleine à craquer. Âgé de seulement 41 ans, le Primois tourne une page d’histoire, en devenant le plus jeune diacre transitoire du diocèse de Chicoutimi.

Caméraman à temps partiel à Radio-Canada, Pascal Coudé n’a pas pour autant laissé tomber sa passion pour son travail.

« Depuis 2018 je ne suis plus à temps plein pour Radio-Canada. Je travaille encore comme caméraman, à temps partiel. Même si je suis aux études, il m’arrive parfois de venir les aider quand je peux le faire », explique le nouveau diacre.

Il voit dans son nouveau rôle certaines similitudes avec le travail derrière l’œil de la caméra. « Comme caméraman je faisais ressortir ce qui était beau, autant pour les paysages que les autres réalités, avec des angles qui faisaient parler. Mon nouveau travail, au sein de l’église c’est un peu la même chose. Je dois faire ressortir le beau et la réalité avec comme angle celui de Dieu qui est présent avec nous pour nous accompagner dans ce que l’on vit. »

Formation sur sept années

Pour accomplir son nouveau rêve, le Primois a entrepris une formation qui dure sept ans. « J’ai débuté mes études, à l’automne 2018, au Grand Séminaire de Québec puisque depuis le début des années 2000, cette formation ne se donne plus au Saguenay. »
Pascal Coudé terminera ses études universitaires à Québec. Par la suite, il poursuivra un stage en paroisse à Chicoutimi ou La Baie.

« Normalement nous travaillons dans notre ministère, pendant une période de six mois, comme diacre. Par la suite, quand je vais me sentir prêt, je vais demander à monseigneur d’être ordonné prêtre. Je vivrai donc une autre célébration semblable à celle d’aujourd’hui. »

Un appel ressenti


Pascal Coudé avoue que les premiers signes qui l’ont mené jusqu’à devenir diacre sont survenus il y a une dizaine d’années.

« Ça s’est passé, au travers de divers événements. Entre autres, je me rappelle, en regardant le prêtre, lors d’un mariage d’un ami à l’église de Saint-Félicien où j’étais présent, avoir été comme saisi, sans savoir ce qui se passait. Impossible de placer des mots sur ce message. Par la suite, j’ai mis de côté l’événement pour ne pas me déranger dans mon rêve de « p’tit gars » d’exercer la profession de caméraman », avoue-t-il. 

Il raconte que malgré tout, le moment de plénitude qu’il avait vécu lors du mariage se répétait, de temps à autre.

« Je voulais mettre cela de côté, mais ça revenait toujours plus fort. Un moment donné j’ai dû me rendre à l’évidence. Ce que je vivais « goûtait bon ». J’ai donc regardé en quoi consistait la formation pour devenir prêtre », conclut Pascal Coudé.
 

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