« C’est plus que surprenant, le marché immobilier se porte bien. On constate que l’économie au Canada ne démontre aucun signe de récession ce qui a pour effet d’encourager les gens à se procurer une résidence. »
Tels sont les propos de Louise Boulanger, courtière immobilière chez RE/MAX Énergie dont les bureaux sont situés sur le Boulevard du Sacré-Cœur à Saint-Félicien.
« Ça bouge pour différentes raisons. Certains deviennent des retraités ou reviennent dans la région. D’autres se séparent. Dès que j’ai une maison à vendre, il y a des acheteurs qui communiquent avec nous », ajoute-t-elle.
« Présentement je ne peux offrir un gros inventaire à mes clients. J’ai déjà eu jusqu’à 80 maisons à vendre. Depuis quelques mois, le nombre de résidences disponibles, pour lesquelles j’ai un mandat, se situent autour d’une vingtaine. »
Commercial et industriel
Par contre, il est trop tôt pour se prononcer sur les tendances du marché immobilier commercial et industriel.
« En janvier, ce secteur d’activités ne bouge pas beaucoup. Il y a moins d’offres et de demandes. Ce marché, contrairement à celui du résidentiel, devient davantage actif, un peu plus tard dans l’année, vers les mois de mars et avril. »
La valeur des résidences en croissance
Toujours selon la courtière de Saint-Félicien, la valeur des résidences continue à augmenter. Une tendance qui ne se dément pas et qui perdure depuis plusieurs années. « Dans notre région, on connaît une augmentation qui se situe entre 3% à 5% par année. »
Une augmentation qui toutefois n’empêche pas les jeunes à se procurer une résidence. « Les taux d’intérêt sont raisonnables. De plus, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, ce n’est pas comme dans les grands centres urbains. Le prix des résidences demeure intéressant. On observe également un autre phénomène : les jeunes regardent davantage la possibilité de s’acheter une résidence déjà construite au lieu de se faire bâtir. »
« C’est la même chose au Saguenay. L’année a débuté en lion. Les notaires avec qui ont fait affaire nous confirment la même tendance », conclut Louise Boulanger.