« Monseigneur, La Sainte-Église, notre mère, vous présente notre frère Pascal Coudé et demande que vous l’ordonniez pour la charge du diaconat. »
C’est avec ces mots qu’a débuté l’ordination diaconale du Primois Pascal Coudé. D’une durée de deux heures, la célébration présidée par Mgr René Coudé, évêque du diocèse de Chicoutimi s’est déroulée dans l’église de Saint-Prime remplit de fidèles, d’amis et de parents du nouveau diacre.
« Quelle grande joie pour le futur diacre de vivre cette importante étape de sa vie. Un jour il a vécu un appel spécial qui a remis bien des choses en question pour Pascal. Il a pris cela au sérieux. Il fallait, pour lui, vérifier si l’appel venait réellement de Dieu », a expliqué Mgr Guay.
En aide à l’église
L’évêque a rappelé à l’auditoire l’importance de cette célébration par le manque de prêtres dans l’église.
« Il ne faut pas se le cacher. Le service diaconal de Pascal viendra en aide aux deux prêtres modérateurs du diocèse. On a beaucoup d’autres prêtres généreux qui collaborent au ministère, mais il manque d’équipes pastorales. Nous aurons grandement besoin des services de Pascal. »
Il l’a invité à pratiquer son ministère non seulement comme un célébrant, mais également comme un missionnaire.
« J’aimerais que tu te préoccupes de ceux qui ne sont pas dans nos communautés et qui n’assistent pas à nos célébrations. Ils ont pris leur distance de notre église. Tu devras te rapprocher des personnes qui doutent, qui se questionnent ou encore qui veulent donner un sens à leur vie. Soit à l’écoute de ceux qui ont besoin d’espérance dans notre cause et un véritable pèlerin pour notre monde brisé. Le Seigneur peut nous aider à influencer les fidèles », a-t-il conclu.
Des parents émus
Plusieurs parents et amis proches du nouveau diacre étaient présents à la célébration.
Visiblement émus, ses parents ont vu un rêve se réaliser : « ça faisait plusieurs années qu’il avait, de temps à autre, des signes. Nous sommes fiers de notre garçon. Pour lui, il s’agit d’un accomplissement. Il répond à un appel qui l’animait », avoue sa mère Denise Allard.