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Le bâtiment patrimonial à vendre

Fini le projet de transformer l’ancien presbytère de Saint-Prime en auberge

Jean Tremblay
Le 30 janvier 2025 — Modifié à 11 h 45 min le 30 janvier 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Annoncé en octobre 2023, le projet de transformer l’ancien presbytère de Saint-Prime en auberge tombe à l’eau. Faute d’aide financière, la Corporation de la vieille fromagerie Perron, propriétaire du bâtiment patrimonial depuis 2021, n’a pas d’autre choix que de le mettre en vente.

« Suite à l’acquisition du presbytère, nous avions donné un mandat pour étudier la façon de transformer cet immeuble dans le but de générer une source de revenus qui aiderait à supporter les activités du musée. On nous avait recommandé de la transformer en auberge », explique Bernard Généreux, président de la Corporation de la vieille fromagerie Perron.

Recherche de sources de financement

Malgré plusieurs demandes, les démarches pour obtenir des sources de financement n’ont pas donné les résultats escomptés.

« Pour réaliser le projet évalué à 1,4 M$ et le rentabiliser, nous avions besoin de 80% de financement en subventions. Puisque nous sommes un organisme à but non lucratif (OBNL) des programmes étaient disponibles. Entre autres, il existe le Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT). Finalement, on s’est rendu compte que ce programme n’était pas disponible pour notre région », explique le président.
De fil en aiguille, plusieurs demandes ont été mises de l’avant incluant des interventions auprès de la débutée du comté Roberval, Nancy Guillemette. 

« Nous l’avons rencontré pour faire lever cet obstacle et rendre le PARIT disponible pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Malheureusement, ça n’a pas donné aucun résultat, le programme n’ayant pas été modifié. »

Développement économique Canada

Des sollicitations auprès de Développement économique Canada (DEC) n’ont également pas fonctionné. « Après des échanges avec le bureau de la ministre responsable de la région à Ottawa nous sommes revenus au plan régional pour nous faire dire qu’il n’y avait aucune possibilité. On nous a fait savoir que pour DEC, les projets en hébergement ne sont pas une priorité dans la région. Nous n’avons même pas été capables de rencontrer le directeur régional. »

Même constat avec Investissement Québec qui désirait, comme prémisse, ne pas être le premier d’importance à sortir le carnet de chèques. « On connaît la chanson », ajoute Bernard Généreux avec un sourire qui en veut dire beaucoup.
 

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