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Une démarche rapide

Sept mois pour s’établir au Canada

Jean Tremblay
Le 09 janvier 2025 — Modifié à 07 h 19 min le 09 janvier 2025
Par Jean Tremblay - Journaliste

Avant d’immigrer au Canada, Guy Rigobert Donjio, occupait au Cameroun, un État d'Afrique centrale et occidentale, la fonction d’infirmier et, par la suite, d’anesthésiste à l’hôpital régional de Bafoussam, la troisième ville en importance située à l’ouest du pays. Son épouse enseignait dans une école élémentaire. Il n’a fallu que sept mois de démarches pour immigrer au Canada.

Pendant six années j’y ai travaillé comme infirmier. Par la suite je me suis spécialisé en anesthésie pour pratiquer, ce nouveau travail, au même endroit, pendant quatre années », explique-t-il.

Dans son cas, expériences en poche, il fut plus facile d’obtenir, par anticipation, des équivalences de travail comme infirmier de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ).
« J’ai réalisé cette étape, à partir du Cameroun. L’OIIQ a validé mes diplômes. C’est pour cette raison que j’ai obtenu rapidement une offre pour m’établir, avec ma famille, au Québec. »

Études au Cégep de St-Félicien

Toutefois pour travailler dans un centre hospitalier au Québec, il a dû s’inscrire au Cégep de St-Félicien, pour une Attestation d’études collégiales (AEC) en Intégration à la profession infirmière au Québec. L’AEC s’adresse à des personnes diplômées en santé et services sociaux hors Canada. Québec facilite le recrutement, l'accueil et l'intégration des professionnels de la santé et des services sociaux diplômés hors Canada qui maîtrisent le français. Il accompagne et aide les candidats et les établissements durant les démarches de recrutement et d'immigration.

« Nous avons obtenu un contrat avec le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean et je suis déjà qualifié comme infirmier international. Je pourrai travailler à la fin de la formation, soit à la fin d’août 2025. La formation dure une année. Au Cégep on nous enseigne la façon de faire au Québec. »

Démarche en plusieurs étapes

La démarche collégiale comporte toutefois plusieurs étapes.

« C’est le Ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI) qui m’a recruté. Le 19 février dernier, j’ai reçu l’invitation du MIFI. Par la suite, on m’a invité, en mode virtuel, à un entretien d’embauche qui a eu lieu le 13 mars. Par la suite, nous avons entrepris les procédures d’immigration. Ce fut très rapide. Les démarches n’ont duré que sept mois. »
Durant toute la formation Guy Rigobert Donjio et sa famille bénéficient d’une aide gouvernementale de 2 000 $ par mois versée par Québec dans le cadre du Programme d’aide à la reconnaissance des compétences (PARC).

Enseignante au Cameroun

Pour Claudette Ngoufouo, âgée de 46 ans, le parcours fut différent. Étant sa conjointe elle a pu suivre son conjoint et immigrer au Québec avec leurs enfants. Avant d’arriver au Canada, elle poursuivait sa carrière comme enseignante au primaire au Cameroun.
« Nous avons tout vendu pour réaliser ce projet. À Roberval je travaille à la cuisine de la Maison des Aînés de Roberval. On m’a offert ce travail, à temps plein, dans le cadre des emplois généraux qu’offre le CIUSSS », explique-t-elle.
 

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