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Au lieu des fusions municipales

Saint-Prime veut élargir le partage de services avec ses voisins

Denis Hudon
Le 24 octobre 2024 — Modifié à 16 h 00 min le 24 octobre 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le partage de services et de ressources est préférable aux fusions municipales. Cela permet à une municipalité de garder son autonomie et de préserver son identité tout en offrant des services de qualité à sa population. C’est du moins ce que croit la mairesse de Saint-Prime, Marie-Noëlle Bhérer.

« Je préfère parler de services partagés que de fusions entre municipalités, comme cela se fait déjà. Pour moi, la fusion, c’est non. On perdrait notre identité. Je pense plutôt qu’on doit accentuer les collaborations avec nos voisins, dans un partenariat gagnant-gagnant », répond la mairesse primoise.

Elle cite en exemple la récente entente conclue avec la Ville de Saint-Félicien pour l’entretien hivernal de chemins ruraux communs aux deux localités.

« On a partagé des ressources aussi, entre autres, avec La Doré. Lorsque nous avons perdu notre directrice générale, on a pu profiter d’une de leur ressource, le temps de trouver une personne pour combler le poste vacant. Depuis, on a une nouvelle directrice générale en la personne de Claudia Gagnon », raconte Marie-Noëlle Bhérer, qui rappelle d’ailleurs que la MRC encourage beaucoup la mutualisation de services entre municipalités.

Style de gestion différent

La mairesse s’enorgueillit du style gestion qui a été mis en place ces dernières années au sein de l’administration municipale. Elle n’hésite pas à dire que le style de gestion à Saint-Prime se distingue des autres localités. C’est ce qu’elle appelle de la gestion collaborative.

« La direction générale et les élus travaillent main dans la main. On prend soin aussi de notre personnel. Lorsqu’on travaille sur un dossier ou un projet, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Il est essentiel que tous les intervenants concernés soient assis à la même table ».

D’autres projets d’importance devraient aussi déboucher alors que la mairesse est très optimiste quant à l’implantation dans sa ville d’un abattoir régional.

« Je ne sais pas quand, mais ça va se réaliser. Il y a un promoteur. Il faut attacher le financement et associer d’autres partenaires. C’est normal que ça prenne du temps ».

La mairesse dit continuer de talonner le ministère des Transports afin de régler une fois pour toutes, le problème au feu de circulation au cœur du village. Des scénarios sont étudiés afin de rendre la circulation plus fluide et plus sécuritaire.

« Je ne les lâcherai pas », conclut la mairesse Bhérer.

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