Les travaux de restauration du trottoir de bois du marais à Lac-Bouchette enclenchés depuis août dernier sont à toutes fins utiles terminés. Mais déjà, les gens peuvent et ont même commencé à circuler à nouveau sur la promenade qui a subi une cure de rajeunissement au coût de 200 000 $.
Le coût de la facture a été partagé à parts égales; 100 000 $ du Fonds de soutien à la vitalisation et 100 000 $ de la Fondation de la faune.
Par ailleurs, les travaux visant à aménager une salle de gym ont commencé il y a maintenant trois semaines. L’échéancier initial qui prévoit une ouverture au cours de l’automne est maintenu.
Les travaux consistent à transformer l’étage au-dessus de la caserne de pompier en salle d’entraînement et de mise en forme. L’espace sera complètement réaménagé avec nouvel éclairage, nouvelles fenêtres, nouveaux systèmes de chauffage et de ventilation. Le gymnase servira aussi à la pratique de Pickleball. L’investissement est de 150 000 $.
La mairesse Ghislaine Munger-Hudon se réjouit de voir ces deux projets majeurs devenir réalité, soulignant au passage qu’une rénovation est aussi en cours à l’édifice de la Coop Chambord-Lac-Bouchette, sur la rue Principale (quincaillerie et épicerie).
Achalandage touristique
Les touristes ont été bien présents cet été dans cette municipalité de plus de 1 100 âmes.
« On a eu un très gros achalandage cet été. Je sais qu’à l’Ermitage Saint-Antoine on prolonge la saison jusqu’en novembre et que c’est déjà complet avec des groupes qui ont déjà réservé. À la plage municipale, c’était « full pine » », dit la mairesse pour employer une expression populaire.
Elle rappelle qu’en saison estivale, incluant les nombreux vacanciers en villégiature, mais en excluant les visiteurs à l’Ermitage, la population de Lac-Bouchette triple.
Avec les lacs Bouchette et Ouiatchouan au cœur du village, la baignade et autres activités de plaisance sont très populaires. Ce qui fait de Lac-Bouchette une destination de choix pour les touristes.
Enfin, contrairement à bien d’autres villages, l’église Saint-Thomas-d’Aquin demeure fidèle à sa mission. On y célèbre toujours la messe dominicale. Pour la mairesse Hudon, une fermeture n’est pas envisagée et ne fait nullement l’objet de discussion.