Trois puits pour l’alimentation en eau potable seront reconstruits à Chambord, à raison d’un puits par année. Ce plan de mise en œuvre s’échelonne sur une période de trois ans et commence cette année. Il en coûtera environ 200 000 $ pour refaire un puits, soit autour de 600 000 $ pour les trois puits visés.
« Notre eau est ferreuse et nos puits actuels sont en fin de vie. Les travaux seront financés en partie par le Programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec », indique le maire Luc Chiasson. La reconstruction d’un premier puits s’amorcera cet automne.
À ce sujet, le maire a réagi à la réduction de la contribution fédérale au programme TECQ. Les municipalités tiennent beaucoup à ce programme qui les aide à réaliser divers travaux pour améliorer certaines de leurs infrastructures.
À Chambord, le maire Chiasson indique que le programme accordait une somme d’environ 1 M$, mais que celle-ci sera réduite à plus ou moins 800 000 $.
« C’est certain qu’on aimerait toujours en recevoir plus, mais il faut dire que le fédéral avait bonifié le programme pour aider les communautés à passer à travers la pandémie. On devra faire des choix et c’est certain que ça nous préoccupe ».
Nouveau plan stratégique
Un autre dossier concerne les terrains pour le tennis et le basketball. « On va refaire la surface du terrain. Nous avons reçu une subvention de 39 000 $ de Québec sur un projet global de 50 000 $. On va faire ces travaux en octobre prochain. »
D’autre part, Chambord va présenter les orientations définies par les élus à la suite des consultations publiques tenues dans le cadre de la nouvelle Planification stratégique.
Le maire invite sa population à assister au dévoilement du nouveau plan stratégique qui aura lieu le 25 septembre prochain.
Enfin, le maire demeure préoccupé par les enjeux liés au recrutement de la main-d’œuvre au sein même de l’appareil municipal.
Dans un premier temps, Chambord est à la recherche d’une personne pour pourvoir le poste d’inspecteur municipal. Ce dernier est en congé de maladie pour une période indéterminée.
Deux postes sont par ailleurs alloués pour la coordination au développement et à l’animation de la communauté.
« C’est toujours un défi lorsque vient le temps de recruter de la main-d’œuvre municipale. Heureusement, nous avons une directrice générale, Julie Caron, qui est en poste depuis maintenant deux ans. L’objectif est toujours de maintenir une certaine stabilité au sein de notre personnel », de conclure le maire Chiasson.