Jeudi, 26 décembre 2024

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À l’initiative du Bloc Québécois

Un comité parlementaire se penchera sur la question du caribou forestier

Jean Tremblay
Le 19 août 2024 — Modifié à 07 h 40 min le 19 août 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Face à la menace d’un décret d’urgence, le Comité permanent de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes se réunira lundi à Ottawa pour entreprendre une étude approfondie sur les moyens à prendre pour protéger le caribou forestier et les activités économiques qui découlent du secteur forestier.

Cette nouvelle réjouit les députés de Lac-Saint-Jean et de Jonquière, Alexis Brunelle-Duceppe et Mario Simard, qui ont travaillé tout l’été pour réunir les différents partis autour de la table. Rappelons que le décret découlant de la Loi sur les espèces en péril relève du ministère de l’Environnement et du Changement climatique et non du ministère des Ressources naturelles.

Depuis la fin de la session parlementaire, Mario Simard a multiplié les démarches transpartisanes et les rencontres avec des intervenants du secteur forestier pour trouver un consensus qui serait acceptable pour tous.

« Dans le dossier du caribou, la position des Conservateurs se résume à des attaques personnelles, des insultes et des mensonges, ce n’est pas notre façon de travailler, nous interpellons Gérard Deltell depuis le 2 août pour qu’une réunion se tienne, sans aucun retour de sa part. Les Conservateurs agissent de mauvaise foi, leur seule proposition est de renverser le décret lorsqu’ils seront au pouvoir, nous savons très bien qu’il sera trop tard à ce moment pour sauver les emplois, nous devons agir maintenant et c’est ce que je compte faire dans le cadre du comité parlementaire de lundi. Je suis persuadé que nous pouvons trouver une solution responsable qui concilie la protection de l’espèce et les emplois », a souligné Mario Simard.

Quant au député bloquiste de Lac-Saint-Jean, il rappelle que la partisanerie est loin d’être la meilleure des politiques, surtout lorsqu’il est question du gagne-pain de milliers de travailleurs.

« Mon père disait souvent que la pire des politiques c’est la politique du pire, c’est la politique de ceux qui font progresser leurs intérêts à la place de faire progresser le bien commun. C’est exactement la démonstration que nous font les Conservateurs depuis le début de l’été et, nous, au Bloc Québécois, ce sont les intérêts des travailleurs qui nous tiennent à coeur lorsqu’il est question du caribou ».

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