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À Saint-Prime la culture accessible à tous

La population participe à la création de panneaux d'embélissement

Jean Tremblay
Le 01 août 2024 — Modifié à 14 h 36 min le 01 août 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

À Saint-Prime, deux des six panneaux d’embellissement situés en face du stationnement de l’église ont été réalisés par monsieur et madame tout le monde. Une initiative locale rendue possible grâce au comité environnement et embellissement de la municipalité.

Les quatre autres panneaux sont l’œuvre des artistes peintres de Saint-Prime, Chantale Guy et Danielle Boivin.

« Chaque année, ce comité élabore un projet à saveur artistique. Les membres ont donc convenu de produire ces panneaux d’embellissement. On a ciblé le même endroit où il y en a déjà eu. Avec le temps, les anciens étaient rendus défraîchis », explique la mairesse de Saint-Prime, Marie-Noëlle Bhérer.

Chaque panneau a une dimension de quatre pieds sur huit pieds.

« Deux ont été créés par les citoyens qui désiraient participer à ces œuvres. Ça s’est fait un samedi, au printemps dernier, dans un parc municipal. Une quarantaine de personnes y ont donné un coup de pinceau. »

Elle ajoute : « On désirait ainsi rendre la culture accessible à tous. De plus, ils sont situés dans un endroit où passe beaucoup de monde. Saint-Prime participe à « Fleurons du Québec » et en ajoutant des œuvres artistiques, nous obtenons des points supplémentaires pour la cotation. »

Thématiques des panneaux

Deux des six panneaux d’embellissement ont comme thème l’église de Saint-Prime.

« C’est une façon de se rappeler des travaux qui ont été réalisés récemment dans le clocher de l’église. On s’est inspiré des cloches qui avaient été descendues puis remis, à la fin du contrat, à leur place d’origine. »

Deux autres ont comme thématique la vie agricole du secteur. Finalement, les fleurs sont au rendez-vous pour deux de ces six œuvres.

Pour s’assurer de la longévité des panneaux d’embellissement, elles ont été recouvertes d’un vernis à bateau. Ils pourront ainsi perdurer plus longtemps.

« De plus, pour se donner le plus de chance possible, on les retire durant la période hivernale. Il faut se rappeler que les derniers panneaux ont duré sept années. »

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