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De nombreux projets

Partenariat au Nord-du-Québec et aux Îles de la Madeleine

Jean Tremblay
Le 04 avril 2024 — Modifié à 13 h 29 min le 04 avril 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

L’organisme Makivvik situé à Kuujjuaq, un village nordique du Nunavik, figure comme l’un des partenaires majeurs d’ÉcoFaune boréale.

Makkivvik vise à améliorer le développement des activités de la tannerie Nunavik Furs, une filiale de l’organisme. L’entreprise (Nunavik Furs) travaille à la création de petites entreprises dans le domaine du tannage et de la taxidermie. Ils ont, entre autres, créé un atelier de tannage à Kuujjuaq qui traite les fourrures pour l’ensemble de la région.

« Les dirigeants désirent améliorer leurs procédés et leurs connaissances tout en maintenant une certaine tradition. Nous les accompagnons dans cette démarche », explique Louis Gagné, directeur d’ÉcoFaune boréale.

Îles de la Madeleine

Aux prises avec une croissance de la population de phoques, l’expertise d’ÉcoFaune boréale a été requise pour trouver des solutions à cette problématique que l’on vit aux Îles-de-la-Madeleine.

« Ça fait 15 ans que des gens travaillent sur la stratégie alimentaire reliée à la ressource abondante du phoque. En plus de la viande, la peau devient une matière résiduelle, de même que le gras et l’huile de l’animal. Lorsque la peau arrive, il y a de deux à trois pouces d’épaisseur de gras. Il est possible qu’on entreprenne de la recherche pour son utilisation. »

Il ajoute : « Ça faisait partie à l’origine de la mission d’ÉcoFaune boréale que de valoriser l’ensemble de cet animal, inspiré des modèles autochtones. »

Peaux d’agneaux

Un autre des nombreux projets d’ÉcoFaune boréale touche la valorisation des peaux d’agneaux. Le CCTT travaille avec un abattoir d’agneaux et un autre devrait s’ajouter.

« Il n’y a plus de marché au Québec pour la mise en valeur des peaux et collectivement, on paie pour cela. L’entreprise avec qui nous travaillons est obligée de jeter et de payer pour la disposition des peaux. Ce client jette, chaque année, 20 000 peaux d’agneaux. »

Par surcroît, certaines entreprises québécoises ont besoin de peaux de mouton qu’ils importent de la Turquie, de l’Europe ou d’ailleurs pour fabriquer des manteaux ou des doublures de bottes.

Pour pallier cette problématique, le client d’ÉcoFaune boréale désire agrandir son bâtiment pour y installer un service de tannage.

« Notre approche en écoresponsabilité nous oblige à travailler sur des solutions complètes à partir de la réception de la peau brute jusqu’à sa finition. Une partie de notre travail vise également à travailler sur la mise en marché de peaux d’agneau et la recherche de partenariats avec des gens qui œuvrent dans le domaine manufacturier. »

Il s’agit d’un défi non négligeable puisque la concurrence mondiale est féroce. « On doit concurrencer des tanneries qui sont au Bangladesh, au Pakistan et dans des pays en voie de développement qui ne sont pas assujetti à des normes salariales », conclut Louis Gagné.

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