Aujourd’hui âgé de 33 ans, Francis Pigeon fait partie des étudiants qui ont bénéficié de la formation offerte à l’usine-école d’Équitem à Roberval. Après son stage, celui qui a connu une vie parfois tumultueuse a obtenu un premier emploi à l’organisme communautaire. Un parcours qui a changé sa vie.
Natif de Sudbury en Ontario, Francis Pigeon y a vécu avec ses parents jusqu’à l’âge de 11 ans. Par la suite, lui et sa famille ont déménagé à Roberval.
« J’ai grandi ici à Roberval et étudié à la Cité étudiante. Les relations avec mes parents et ma famille étaient difficiles. À l’âge de 18 ans, je suis retourné à Sudbury pour finalement revenir à Roberval où j’y demeure depuis 6 ans », raconte Francis Pigeon.
Toutefois, avant de devenir un employé chez Équitem, Francis Pigeon a connu un parcours atypique qui n’a pas été de tout repos.
« J’ai vécu une période de consommation et de dépression. J’ai commencé à consommer à l’âge de 14 ans pour arrêter à 30 ans. Ce fut un bout de ma vie très difficile, mais aujourd’hui, grâce entre autres à Équitem, ça va bien », avoue-t-il.
Superviseur de production
Celui qui occupe aujourd’hui un siège de direction auprès d’Équitem a suivi le parcours d’insertion sociale proposé par l’organisme.
« Pendant dix mois, j’ai bénéficié de la formation offerte ici en alternance travail-études. Par la suite, j’ai été embauché comme journalier. Une année plus tard, on m’a offert un poste de chef d’équipe, puis de formateur pendant deux ans. Depuis maintenant un an, j’occupe les fonctions de superviseur de production », explique-t-il.
Une preuve concrète de l’utilité d’Équitem qui permet à des personnes comme Francis Pigeon de faire une réinsertion sociale plus que réussie.