L’entreprise d’insertion sociale Équitem réalise de petits miracles en donnant une seconde chance de décrocher un emploi à des personnes judiciarisées ou loin du marché du travail.
Entre autres, les stages rémunérés d’une durée de six mois, offerts dans les usines-écoles d’Équitem situées à Roberval et Jonquière, permettent aux participants de développer leurs compétences dans un contexte manufacturier en utilisant des équipements à la fine pointe de la technologie.
« À la fin de leurs parcours, ils auront acquis une expérience significative tout en ayant la possibilité de poursuivre, par la suite, leur formation dans un certificat d’un métier semi-spécialisé qui leur convient. De plus, à la fin du stage, les participants sont accompagnés dans leur recherche d’emploi », explique André Simard, directeur général chez Équitem.
Les deux usines-écoles d’Équitem accueillent jusqu’à 15 participants et comptent sur une dizaine d’employés autant à Roberval qu’à Jonquière.
« Ils y suivent un parcours d’insertion socioprofessionnelle à durée variable d’environ six mois. Certains vont être ici pour trois mois, le temps de se trouver un emploi. D’autres ont besoin d’un peu plus de temps », ajoute-t-il.
Transformation du bois
La formation vise une deuxième et une troisième transformation du bois.
« Nous utilisons du bois de toutes les longueurs que l’on transforme en piquets d’arpenteur, composantes de palettes et autres produits. La production est, par la suite, expédiée à des clients au Québec, dans les provinces maritimes et au sud de l’Ontario. En moyenne, nous transformons environ 25 millions de PMP (Pied Mesure Planche) par année. »
Emplois après leur formation
Bon an, mal an, Équitem accompagne en moyenne 295 personnes dans le groupe communautaire en employabilité, dont 100 dans les deux usines-écoles.
« Malheureusement, notre taux de succès n’est pas de 100%. Ceux qui trouvent un emploi à la suite de leur passage chez Équitem vont travailler principalement dans le domaine manufacturier, par exemple, dans une charcuterie à Chicoutimi, à la Ferme Olofée à Saint-Félicien, dans les usines de PFR et chez Barette-Chapais. »
L’organisme communautaire qui existe depuis 1983 a permis à des centaines de personnes de reprendre le droit chemin.
De plus, le service en employabilité composé de six personnes permet de rencontrer de futurs candidats notamment dans les centres de détention afin de leur assurer une réinsertion sociale adéquate.