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Printemps 2024

Une soupe populaire bientôt à Roberval

Jean Tremblay
Le 28 février 2024 — Modifié à 13 h 54 min le 28 février 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Un comité composé d’une dizaine d’intervenants travaille sur un projet d’implantation, à Roberval, d’une soupe populaire afin d’offrir à des personnes dans le besoin le repas du midi.

Jusqu’à ce jour, deux rencontres ont eu lieu. Il reste plusieurs étapes à franchir avant de mettre en place ce service que l’on retrouve dans plusieurs municipalités de la région.

Pascal Mailloux, directeur général de SALSA, fait partie des intervenants.

« L’an dernier, le maire de Roberval avait regroupé des organismes pour une cellule stratégique sur l’itinérance. En lien avec cette rencontre, l’une des actions qui avaient été ciblées et qui semblait importante concernait la mise en opération d’une soupe populaire », explique-t-il.

À la suite à ce premier exercice, un travailleur communautaire a été mandaté par la Santé publique pour réunir un certain nombre d’organismes afin de se distribuer les responsabilités et s’impliquer dans ce projet.

« On désire mettre en place un projet-pilote dans le but de démontrer que la mise en place d’une soupe populaire est un besoin réel. »

L’une des étapes cruciales concerne l’obtention de sources de financement pour en arriver à cuisiner les repas et les transporter dans le lieu où sera offert ce service.

Trois jours semaine

Les intervenants qui travaillent sur ce dossier désirent, dans un premier temps, offrir le repas du midi à raison de trois jours semaine.

« L’endroit reste à déterminer. Des lieux sont déjà ciblés, mais rien n’est confirmé pour le moment. »

Parmi les organismes impliqués pour l’implantation d’une soupe populaire à Roberval, notons le Service d’intervention de proximité qui offre plusieurs services, dont celui de l’épicerie communautaire SALSA.

« Les cuisines que nous opérons en arrière du bâtiment serviront à cuisiner les repas de la soupe populaire. Nous maintenons une bonne capacité de production. Il faudra trouver des bénévoles qui apporteront les repas au lieu où ils seront consommés. Nous devrons également déterminer le coût de ces repas », conclut Pascal Mailloux.

 

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