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Il a fêté ses 100 ans le 6 novembre dernier

Le secret du centenaire Paul Leclerc

Jean Tremblay
Le 24 février 2024 — Modifié à 05 h 30 min le 24 février 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Paul Leclerc est une personnalité importante qui a marqué Saint-Félicien. Le 6 novembre dernier, il a soufflé 100 chandelles. Ce qui ne l’empêche pas de vivre seul dans sa résidence, sur le bord de l’Ashuapmushuan, et de continuer à exécuter de petites tâches à l’extérieur, même durant la saison hivernale.

Avec une santé physique qui ne laisse aucunement présager son âge vénérable, il a, comme toujours, fière allure avec sa cravate et son complet sans pli. Celui qu’on voit depuis toujours se promener sur le trottoir du boulevard du Sacré-Cœur à Saint-Félicien avoue pratiquer encore la marche, toutefois, avec moins d’intensité.

« En plus, durant l’hiver, je gratte ma galerie. Je n’ai aucun bobo, même pas d’arthrose, et je mange mes trois repas par jour », lance-t-il fièrement, l’œil pétillant.

Lorsqu’on demande à Paul Leclerc son secret pour avoir traversé autant de décennies, sans problème de santé, il répond, tout de go : « L’amour que je ressens de mon entourage me permet de vieillir sereinement ».

Implications communautaires

Durant sa vie, Paul Leclerc a accepté de redonner à sa communauté auprès de divers organismes du milieu. Il a été très impliqué dans plusieurs organismes.

De 1954 à 1956, il préside le conseil d’administration de la Chambre de Commerce et d’industrie du secteur Saint-Félicien. Pendant plusieurs années, il a été commissaire d’école pour la commission scolaire.

Un grand bénévole

Récemment, on a souligné sa 70e année comme membre des Chevaliers de Colomb de Saint-Félicien.

On le retrouve également, pendant une vingtaine d’années, au sein du conseil d’administration du Zoo sauvage de Saint-Félicien. « En 2003, après son passage au CA, on l’a nommé président honoraire du Zoo sauvage », indique son fils Guy Leclerc.

Avec Louis-Philippe Tremblay, il a donné beaucoup temps aux Amis du Parc du Sacré-Cœur jusqu’à ce que la Ville prenne en charge ce lieu qui fait partie des attraits touristiques de Saint-Félicien.

« Mon père a fait également partie des fondateurs de la Popote roulante de la Fondation du Chanoine Lavoie. Sans oublier son implication au Foyer de la Paix. »

En 1990 et 1991, il s’est impliqué dans le comité qui avait pour mandat d’amasser de l’argent pour rénover l’église de Saint-Félicien qui avait besoin d’un peu d’amour.

Bien qu’il oublie quelques importantes implications, il est fier d’avoir contribué à l’avancement de sa communauté. Il considère que c’était son rôle de citoyen.

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