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Filière éolienne

La Société de l’énergie communautaire n’a pas dit son dernier mot

Denis Hudon
Le 18 février 2024 — Modifié à 08 h 00 min le 18 février 2024
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Société de l’énergie communautaire du Lac-Saint-Jean (SECLSJ) n’a pas soumis de projet à la suite du dernier appel d’offres d’Hydro-Québec pour le secteur de La Doré, ciblé parmi neuf autres sites au Québec pour y aménager de futurs parcs éoliens. Mais la société jeannoise n’a pas dit pour autant son dernier mot.

Le secteur de la Branche-Ouest, près du poste Chamouchouane, est jugé par Hydro-Québec comme celui ayant le plus fort potentiel avec une capacité de production éolienne pouvant atteindre les 600 mégawatts.

« Hydro-Québec a été trop vite en affaires. On veut faire nos devoirs avant de se lancer dans un projet. C’est ce qu’on a fait pour nos deux projets de minicentrales hydroélectriques à Val-Jalbert et de la 11e chute », explique Alain Nepton, président de la SECLSJ, formée de la communauté de Mashteuiatsh et des MRC Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine.

Alain Nepton mentionne que son groupe veut d’abord rencontrer la population, les municipalités, les villégiateurs ou tout autres groupes cibles pour prendre le pouls du milieu.

Sur pause

« C’est important pour nous de consulter le milieu avant de se lancer dans un projet. De nouvelles idées peuvent en sortir et permettre d’améliorer son projet. Le domaine éolien, c’est complexe. Il faut prendre le temps de bien y réfléchir. Est-ce qu’un projet de la sorte peut se faire en partenariat avec un ou des promoteurs privés? Faudrait-il créer une autre société? C’est tout ça qu’il faudra analyser. »

Alain Nepton souligne que depuis l’arrivée de Michael Sabia à la tête de la Société d’État et avec le ministre Pierre Fitzgibbon, le cadre chez Hydro-Québec change, l’éolien étant mis de l’avant.

« Là, on est au ralenti, on est sur pause un peu. Y aura-t-il d’autres appels d’offres? L’éolien, c’est bien différent de l’hydroélectricité. Ce sont de gros projets. Pour que ce soit rentable, il faut beaucoup d’éoliennes. On est à regarder la place qu’on pourrait avoir dans la filière éolienne », conclut Alain Nepton.

 

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