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Des souvenirs plein la tête

Jean Tremblay
Le 13 décembre 2023 — Modifié à 06 h 08 min le 13 décembre 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

Lauraine Gagnon garde en souvenir plusieurs « bons coups » de politiciens, membres du CA ou encore du personnel qui ont contribué à faire du Zoo sauvage une institution reconnue mondialement. Entre autres, elle voue un hommage particulier envers Dany Gagnon, fils du fondateur Ghislain Gagnon, pour son côté visionnaire dans le développement du Zoo.

Elle a bien connu, pendant sa carrière, ce « Walt Disney » des temps modernes. Sans lui, le site touristique ne serait pas comme il est aujourd’hui.

« Il a été un apport important pour la transformation de la partie pédestre du Zoo. Il était très impliqué et capable, en regardant un terrain, d’imaginer un habitat à aménager avec toute sa finalité. C’était vraiment spécial. Dans l’histoire du Zoo, on a eu deux grands visionnaires, Ghislain, le père, et Dany, son fils, qui a pris sa retraite en juin 2021 », raconte-t-elle.

Les deux hommes avaient en tête de s’assurer que les animaux se sentent bien dans leur habitat, le plus près de la nature possible.

Politiciens

Parmi ceux qui ont marqué la carrière de Lauraine Gagnon, elle rappelle, entre autres, la contribution exceptionnelle des députés Denis Lebel et Philippe Couillard. Grâce à eux, le Zoo a pu obtenir de précieuses aides financières pour assurer son développement.

« Il y en a d’autres et la liste est longue. Il ne faudrait surtout pas oublier de souligner l’apport indéniable du conseil municipal de Saint-Félicien, qui a toujours répondu présent à nos demandes. »

Changement de collections animales

Elle explique avoir connu toutes les grandes orientations du Zoo.

« Dans l’histoire du Zoo, on a dû procéder à des choix difficiles. Dans les années 1995 à 2000, les administrateurs avaient décidé de modifier la collection animale. Le choix de se concentrer sur les animaux de la Boréalie, c’est ce qu’il fallait faire. »

Elle ajoute : « Quand on a sorti nos animaux exotiques, ce fut une décision difficile et déchirante pour les employés. Par exemple, pour le gardien qui s’occupait des chimpanzés depuis toujours, de les voir partir, fut un mauvais moment pour lui », ajoute-t-elle.

La décision de faire disparaître les cages pour aménager de grands habitats naturels a permis de mettre de l’avant le bien-être animal.

« Ghislain Gagnon l’avait compris depuis longtemps avec les Sentiers de la Nature. Il fut le précurseur de ces changements qui font aujourd’hui la renommée du Zoo », mentionne-t-elle.

L’arrivée de l’Internet

Parmi ses souvenirs, Lauraine Gagnon se souvient très bien de l’arrivée de l’Internet dans les bureaux du Zoo sauvage.

« Nous avions un ordinateur au sous-sol avec des disquettes 5.5 pouces. On s’installait deux ou trois en arrière de l’écran pour trouver la façon d’attacher un fichier. Finalement, une de nous a trouvé l’image du trombone » », raconte en ricanant la DG du Zoo sauvage.

« Le fax est arrivé peu longtemps après. Les dactylos manuelles faisaient partie de nos équipements de bureau. »

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