Au moins trois projets d’immobilisations d’importance font partie des priorités des gestionnaires du Cégep de Saint-Félicien, dont la construction d’un bâtiment au coût de 1,8 M$.
Ce projet vise à pallier le manque d’espace pour le Service aux entreprises et aux collectivités. Le cégep donne très peu de détails concernant ce projet.
« Évalué à 1,8 M$, il permettrait de regrouper dans un même lieu tous les espaces requis pour ce service. Il est toutefois sous embargo. Le conseil d’administration a entériné ce projet pour lequel nous avons un partenaire », a indiqué Sylvie Prescott, directrice générale du Cégep de Saint-Félicien.
Des appels d’offres ont été lancés récemment pour obtenir des services d’ingénierie et d’architectures afin de construire ce bâtiment. Une annonce devrait être faite sous peu.
Unités sanitaires
Par ailleurs, dès la fin de la présente année scolaire, les unités sanitaires du cégep feront l’objet d’une mise à jour. Un projet de plus de 900 000 $ accepté par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec (MES) dans le cadre d’un programme destiné au Regroupement des Cégeps en région.
« Nous vivons une situation de décroissance démographique au niveau des effectifs étudiants qui fréquentent ces établissements. En améliorant nos installations, en accordant des bourses de mobilité, en construisant des résidences et en améliorant nos bâtisses existantes, nous croyons que ça favorisera la mobilité des étudiants vers nos régions », explique Sylvie Prescott.
Au-delà des bourses, le ministère octroie à ces cégeps des enveloppes budgétaires qui vont permettre au cours des cinq prochaines années d’améliorer les infrastructures existantes.
« Ce ne sont pas des projets d’agrandissement, mais de rénovations. Nous, pour notre première année, nous avons choisi de rénover les installations sanitaires près de la piscine et du gymnase. »
Agrandissement pour le régulier
Finalement, le Cégep attend également une réponse pour un 3e projet déposé au ministère de l'Enseignement supérieur du Québec (MES).
« Nous l’avons déposé l’automne dernier et nous sommes toujours en attente d’une réponse. C’est un projet pour l’enseignement au régulier et qui est annexé aux infrastructures existantes. Il s’agit d’un agrandissement. »
Sylvie Prescott avoue toutefois que ce dossier exigera des justifications complémentaires.
« Nous avons déjà eu 1 200 étudiants. Cette année, il y en a 860. Il faut donc justifier cette demande même avec une diminution de clientèle. C’est certain que le MES est plus frileux dans ce contexte. »