Mercredi, 30 octobre 2024

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Mégaparc éolien dans le secteur Chamouchouane

Le vent tourne pour la MRC du Domaine-du-Roy

Jean Tremblay
Le 12 juillet 2024 — Modifié à 11 h 41 min le 12 juillet 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

« Les redevances d’importance qui seront générées par la mise en service des 500 éoliennes du mégaparc éolien d’une capacité de 3 000 MW assureront l’avenir économique du secteur, pour les générations futures », explique Yanick Baillargeon, préfet de la MRC du Domaine-du-Roy.

Le préfet réagissait ainsi à l’annonce faite par Hydro-Québec la semaine dernière de réaliser un mégaparc éolien composé de 500 éoliennes pour une capacité de 3 000 mégawatts. Un projet de 9 G$.

Les trois partenaires privés, soit la Première Nation des Pekuakamiuknuatsh, les Atikamekw de Wemotaci et la MRC du Domaine-du-Roy, détiendront 50 % du projet et Hydro-Québec 50 % de ce qui sera le plus grand parc éolien en Amérique du Nord.

Quant aux redevances qui seront versées aux partenaires locaux, elles sont réparties en fonction de l’étendue du territoire et du potentiel. Ils ne sont pas les mêmes, d’un territoire à l’autre.

« La MRC du Domaine-du-Roy et Mashteuiatsh recevront chacun 19,5% des redevances tandis que Wemotaci obtiendra 11% », explique le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon.

Financement

Outre les redevances à venir lorsque les éoliennes seront en opération, la MRC du Domaine-du-Roy comme les autres partenaires privés devront participer au financement du projet.

« Toutefois, la méthode de financement est différente d’un projet ordinaire. Il n’est pas nécessaire, dans ce cas-ci, que les partenaires financent la moitié du projet évalué à 9 milliards de dollars. Nous allons en financer une partie seulement, sinon ça n’aurait pas de sens », précise-t-il.

L’échéancier de réalisation de l’implantation des éoliennes n’est pas connu pour l’instant.

« Dans les prochaines semaines, des analyses de mesures de vent seront réalisées. Ça va prendre 18 mois avant d’obtenir les résultats. Des consultations publiques sont prévues. Le projet devra également subir l’étape d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Je ne veux pas mettre d’échéancier, mais ça me surprendrait que l’on voie des travaux au cours des deux prochaines années.

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