Vendredi, 18 juillet 2025

Sports

Temps de lecture : 1 min 36 s

Deux championnats internationaux 

Le Dolmissois Harold Veilleux prépare un automne chargé 

Janick Émond
Le 17 juillet 2025 — Modifié à 07 h 59 min le 17 juillet 2025
Par Janick Émond - Journaliste

Harold Veilleux s’apprête à vivre deux grandes compétitions internationales en dynamophilie. L’homme fort de Dolbeau-Mistassini prendra part au Championnat nord-américain aux îles Caïmans en août, avant de se tourner vers l’Afrique du Sud en octobre pour le Championnat du monde. À quelques semaines du premier défi, il se dit prêt et confiant. 

« Je suis dans le dernier bloc de mon entraînement et tout se passe super bien. Je n’ai aucune blessure, je me sens en pleine forme. Toutes les conditions sont réunies pour que ça se passe bien. Il ne me reste qu’à bien gérer mes efforts jusqu’à la compétition », lance-t-il. 

Pour le championnat nord-américain, le Dolmissois a pour objectif de repousser ses propres records du monde. Que ce soit au deadlift, au squat ou pour le total des trois levées, il veut hausser la barre.  

« Si je peux battre mon record mondial du total, ce serait déjà énorme. Mes entraînements me montrent que c’est à ma portée. Mais sur la plateforme, tout peut basculer avec une seule faute technique, tout va se jouer là. » 

Même s’il ne s’attend pas à une forte opposition dans sa catégorie aux îles Caïmans, Harold Veilleux voit cette compétition comme un tremplin en vue du Championnat du monde, où il vise un deuxième titre de champion du monde.  

Un duel au sommet en Afrique 

En Afrique du Sud, Harold devra affronter un adversaire coriace, l’Américain Anthony Harris.  

« Il a fait de meilleurs résultats que moi en 2025. Par contre, ses performances de 2024 ressemblent aux miennes. Il est à ma portée. » 

Ce face-à-face motive davantage l’homme fort.  

« J’aime ces défis. Sa présence me pousse à me dépasser. » 

Une carrière à un tournant 

Même s’il carbure encore à la compétition, Harold Veilleux laisse entendre que ces deux événements pourraient marquer un tournant dans sa carrière.  

« Ce sont peut-être mes deux dernières compétitions internationales. Je commence à envisager de passer à autre chose, possiblement vers un rôle de coach. » 

Dans la soixantaine, il admet que la charge d’un tel niveau de performance est immense. « C’est très exigeant, c’est comme un travail à temps plein. Et les déplacements, c’est aussi demandant sur le plan familial. » 

Mais avant d’accrocher sa ceinture de levée, Harold Veilleux compte bien faire trembler les plateformes une dernière fois en inscrivant son nom comme champion du monde.  

 

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