Le journal vous propose à nouveau un entretien avec une personnalité de la région afin de mieux la connaître. Cette semaine, le nouveau directeur général de la Traversée internationale du lac Saint-Jean Cédric Perron a accepté de répondre à nos questions.
Vous avez 31 ans et venez d’entrer officiellement en poste à la tête de l’organisation. Parlez-nous d’abord de votre enfance. Vous êtes natif de Saint-Félicien où vous demeurez toujours d’ailleurs, c’est exact?
Tout à fait! Je suis enfant unique et j’ai toujours aimé le contact avec les gens. Mon père avait un commerce spécialisé dans la vente de produits sanitaires. Très jeune, je faisais des livraisons avec lui et j’ai toujours aimé travailler. Vers l’âge de 12 ans, j’ai décroché mon premier emploi comme patrouilleur de ski pour ensuite gravir les échelons dans différents postes, de responsable de la patrouille, puis jusqu’à chef de montagne. À 16 ans, j’ai commencé à étudier pour devenir ambulancier à Chicoutimi, en continuant à travailler dans un centre de ski. J’ai ensuite travaillé comme paramédic, puis j’ai fait un certificat en santé et sécurité au travail, ce qui a été mon dernier emploi chez Domtar. J’ai aussi été formateur en secourisme pour la CNESST.
Vous avez toujours été très impliqué dans votre communauté. Vous avez œuvré de nombreuses années au Grand Défi Pierre Lavoie, au Club Tobo-Ski de Saint-Félicien en plus d’avoir été vice-président du Festival du Bleuet de Dolbeau-Mistassini entre 2018 et 2024. Quant à la Traversée, votre implication comme bénévole remonte à 2008. C’est un évènement qui vous tient vraiment à cœur?
Oui, parce que la Traversée, c’est une affaire de famille, une religion. Quand j’avais 4 ou 5 ans, j’allais avec mon père au départ des nageurs à Péribonka tôt le matin. Ma grand-mère suivait l’évènement à la radio. Il n’y avait rien d’autre durant la journée. C’était une passion! Du côté de ma mère, mes grands-parents avaient un chalet sur le bord du lac avec une embarcation. On allait rejoindre les nageurs pour les voir dans les eaux du Piékouagami. La Traversée a toujours été importante dans ma vie et ça continue.
La 71e édition de l’évènement aura lieu en juillet prochain. Êtes-vous conscient de la grande responsabilité qui vient avec votre poste?
Oui, parce que je connais bien l’organisation. J’ai été dans l’équipe marketing, de communications, le comité organisateur et l’équipe de sauvetage l’an dernier. Et je sais que les attentes de la population sont très élevées. C'est un évènement phare dans notre coin de pays. Mais l’équipe est rodée et très solide, ce sont des bénévoles et des employés qui se donnent corps et âme. Je suis confiant que nous allons non seulement assurer la pérennité de l’événement, mais que nous allons l’amener encore plus loin en innovant davantage.